L’ostéoporose est une maladie diffuse du squelette responsable d’une fragilité excessive de l’os. Le risque est donc l’apparition de fractures ; on parle alors d’ostéoporose fracturaire.
Tout au long de la vie, l’os se renouvelle constamment ; c’est ce qu’on appelle le remodelage osseux. Chez l’adulte jeune, il existe donc une balance stable entre la formation d’os nouveau et la destruction (ou résorption) osseuse.
Au cours du vieillissement, la balance va progressivement se déséquilibrer et la destruction osseuse va prendre le pas sur la formation osseuse. Il existe plusieurs facteurs favorisant cette destruction osseuse dont l’un des plus connus chez la femme est la ménopause. Lorsque la perte osseuse est trop importante, on parle alors d’ostéoporose.
L’ostéoporose non fracturaire peut passer longtemps inaperçue si elle n’est pas spécifiquement recherchée.
Elle se manifeste uniquement dans deux circonstances :
Selon la localisation de la fracture, on distingue des fractures dites sévères des fractures non sévères.
Parmi les fractures sévères, on retrouve :
Les autres fractures (« dites non sévères ») notamment celles du poignet ne sont pas à minimiser et doivent faire l’objet d’un bilan systématique de dépistage.
Les fractures ostéoporotiques sont généralement des fractures dites de faible cinétique c’est à dire déclenchées lors d’une chute de sa hauteur, du port d’une charge lourde (notamment pour les fractures vertébrales), d’un effort de toux (pour les fractures de côtes) ou encore d’apparition spontanée.
Avant de dire qu’une fracture est liée à de l’ostéoporose, il est important de faire un bilan avec un rhumatologue afin d’éliminer d’autres causes de fracture.
Ce bilan comprend généralement un examen clinique réalisé en consultation, un bilan sanguin et, la plupart du temps, un examen radiologique (ostéodensitométrie +/_ d’autres examens de radiologie).
Certains facteurs favorisant l’ostéoporose ne peuvent pas être modifiés comme par exemple, le sexe féminin, un âge de ménopause précoce, une puberté tardive, un indice de masse corporelle faible ou encore un antécédent familial de fracture du col du fémur.
D’autres facteurs de risque de l’ostéoporose sont dits « modifiables » tels que le tabagisme, l’alcoolisme ou le fait d’avoir une activité physique faible.
Certaines maladies endocriniennes, l’existence d’un rhumatisme inflammatoire ou la prise de médicaments favorisant l’ostéoporose (corticoïdes au long cours, anti-aromatases …) seront aussi systématiquement recherchés par le médecin.
Dans le traitement de l’ostéoporose, on distingue les traitements non médicamenteux et les traitements médicamenteux.
On conseille aux patients souffrant d’ostéoporose ou à risque d’ostéoporose :
Les médicaments proposés peuvent être de plusieurs types :